Pas d'équilibre avant 2040 !
Dans tous les scénarios, même les plus optimistes, les régimes de retraite restent déficitaires jusqu'en 2040.
Le scénario 5 (le plus optimiste) prévoit, à partir de 2030 une croissance annuelle de la productivité du travail de 2 %, un taux de chômage annuel de 4,5 % et une progression annuelle du PIB de 2,1 %.
Le scénario 1 (le plus pessimiste) prévoit à partir de 2030 une croissance annuelle de la productivité du travail de 1 %, un taux de chômage annuel de 7 % et une croissance annuelle du PIB de 1,1 %.
En 2040, l'ampleur du trou financier varie de 1 à 10 selon l'hypothèse retenue : de 7,8 milliards (scénario le plus optimiste) à 74,3 milliards d'euros (scénario le plus pessimiste).
Dans le scénario "moyen", le déficit annuel des régimes de retraite, à partir de 2020, reste relativement constant, autour de 27 milliards d'euros en moyenne. Ce scénario prévoit une progression annuelle de la productivité de 1,5 % à partir de 2020, une croissance annuelle du PIB de 1,9 % entre 2020 et 2030, puis de 1,6 % au delà. Et un taux de chômage de 7,6 % en 2020, de 4,8 % en 2030, puis de 4,5 % à partir de 2040.
Dans le scénario le plus optimiste, les régimes de retraite deviennent excédentaires en 2050, et dégagent un excédent global de près de 25 milliards d'euros en 2060.
Toutes ces hypothèses sont faites à législation constante, et à rendement constant des régimes AGIRC et ARRCO.